La résistance au changement : un concept. La résistance au changement : synthèse et critique des écrits CÉTO, HEC Montréal 2 La résistance au changement est un incontournable dans l’étude des réactions humaines au changement. Les résistances au changement La résistance des acteurs. Sociologie du changement . Michel Crozier, sociologue français, a montré que cette résistance au changement … La résistance au changement est l’expression raisonnable et légitime des risques que comporte le changement pour les acteurs. Ce concept nous vient de la sociologie des organisations de M. Crozier (1). L’auteur l’associe aux marges d’incertitudes et aux jeux des acteurs. Il revient au manager du changement de faire évoluer les RH en s’appuyant sur leurs qualités » (Citation aménagée, Finger et Ruchat 1997, Crozier et Friedberg 1977) Le changement… Il résistance au changement rencontrées. 3 Le modèle classique du changement de Lewin 4 DEGEL Prise de conscience du besoin de changer ... • Crozier M., Friedberg E. (1977), L'acteur et le système , Paris, Seuil. Ils présentent la résistance au changement comme une combinaison de Il est généralement admis que ce sont L. Coch & J. R. P. French2 qui ont, les premiers, évoqué la question. La résistance au changement est à la fois une notion féconde en psychologie sociale et une manière aisée de dédouaner le manager d’une réflexion approfondie sur sa pratique.C’est un thème largement traité, une interrogation sous Google donne 819 000 pages (2015) traitant de la résistance au changement dans l’Internet francophone ! vouée à l ’échec. • Dupuy, F. (2004). Lawrence (1969), lui, s’intéressera de façon plus détaillée aux causes et aux effets de la résistance au changement. Le concept de résistance au changement 1 M. Crozier & E. Friedberg, L’acteur et le système, Seuil, collection « Points », Paris, 1981 . Lorsqu’on aborde la question de l’employé visé par le changement, il est toujours presque exclusivement question de la résistance au changement. Michel Crozier a montré que les résistances au changement sont normales en raison de la divergence d'intérêts des différents groupes au sein de l'entreprise qui freinent le changement pour conserver leur marge de liberté et de pouvoir. Le recours à des démarches négociées ou imposées dépend aussi largement du contexte de résistance au changement; si le promoteur bénéficie d’alliés importants, il lui est plus facile de faire accepter son projet qui a déjà été négocié par les acteurs qui l’appuient (Pettigrew, 1987). Dans le premier chapitre, nous avons rappelé que Michel Crozier avait montré la rigidité du système bureaucratique et les différents jeux de pouvoir. Non qu’il n’y ait pas de résistances. Pourquoi alors ne pas éclaircir ce concept de résistance au changement, afin de mieux le comprendre. Il défend l’idée que les individus ne résistent pas au changement technique en tant que tel mais à l’impact de ce changement sur les relations sociales. L'introduction du changement produit chez les personnes qu'il implique une résistance qui peut devenir un frein si le changement n'est pas accepté. Michel CROZIER et Erhard FRIEDBERG – L’acteur et le système – Le Seuil 1977. Plusieurs facteurs de résistance au changement ont été mis en évidence : •La notion de « résistance au changement » a-t-elle un sens ? Comme Michel Crozier et Erhard Friedberg l’ont mis en lumière dans leurs travaux, « La notion de résistance au changement devrait être rayée du vocabulaire. Paris : Dunod. A. Les raisons pour ne pas changer.
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