Pour appréhender cette réalité, Lovelock propose de « (...) chiffrer la valeur des forêts comme climatiseurs en évaluant le coût annuel de l'énergie nécessaire pour obtenir mécaniquement un refroidissement comparable »[134],[135]. Les rétroactions positives empirent un système, en empêchant une stabilisation en retour, au contraire des rétroactions négatives, qui conduisent à contrebalancer les premières. Pour lui, ce sont les gènes qui contrôlent l'évolution de la vie et non pas le système gaïen. Des réactions d'autorégulation du même type ont été observées sur Mars par deux des trois expériences de la sonde Viking alors qu'il n'a pas été possible de conclure à la présence de vie sur Mars. I cannot think of it this way. Hors de la science, les idées de Lovelock ont, en raison de leur originalité, une forte répercussion sur les courants spiritualistes comme le New Age. James Ephraim Lovelock, CH CBE FRS (born 26 July 1919) is an English independent scientist, environmentalist and futurist.He is best known for proposing the Gaia hypothesis, which postulates that the Earth functions as a self-regulating system.. With a PhD in medicine, Lovelock began his career performing cryopreservation experiments on rodents, including successfully thawing frozen specimens. James Lovelock apparaît plusieurs fois dans le documentaire écologique de Pierre Barougier, Nous resterons sur Terre (2007). Mais la civilisation, elle, est en danger. »[139],[106]. Ce point de vue est celui de Lovelock au début de son hypothèse, au moment où il doit ménager son image au sein de la communauté scientifique. La critique principale de Dawkins porte sur le fait que le modèle gaïen se rapproche d'une pseudo-science car il se fonde sur une vision téléologique[160], d'inspiration religieuse. Gaia hypothesis, model of the Earth in which its living and nonliving parts are viewed as a complex interacting system that can be thought of as a single organism. Dans Lovelock (1994), un roman de l'écrivain de science-fiction Orson Scott Card, coécrit avec Kathryn H. Kidd, l'auteur invente une science futuriste : la « gaïaologie », science interdisciplinaire qui permet la colonisation de l'espace. L'approche spiritualiste de l'hypothèse Gaïa forme une abondante littérature[note 15]. Earth system science seeks to understand the mass and energy transfers among interacting components of the Earth System (biosphere, hydrophere, geosphere, atmosphere, and anthrosphere), which is not entirely synonymous to the the Gaia principle, « Si l'augmentation de température que je prévois, de 6 à. Pour une présentation rapide, avec schéma, de l'hypothèse CLAW voir : Environmental Science Published for Everybody Round the Earth, L'idée d'une Terre divine a été popularisée par, « Je ne regrette pas d'avoir choisi « Gaïa ». Lovelock précise qu'avant même de comprendre le « fonctionnement » du système-gaïen, il est impératif de saisir le fait que la Terre est soumise à un ensemble de contraintes ou de limitations purement physiques. My background is in systematics and biology at the species level. Il en va de même pour l'Iodométhane[70]. Cependant, Lovelock, s'il reconnaît vouloir endiguer les masses, souhaite finalement protéger la civilisation : « l'espèce humaine est une sorte de maladie planétaire. Fritjof Capra, dans The Web of Life, utilise l'analogie de Gaïa pour expliquer l'émergence de la sphère virtuelle inhérente au Web. Jusqu'à ce qu'un événement endogène (tectonique, volcanique, biochimique, etc.) Parallèlement, les stoïciens appellent « Raison » (le logos) cet ordonnancement universel de la Nature qui forme un tout qualifié de « divin »[43],[44]. Louvrage fondateur la théorie Gaïa, Gaia: a new look at life on Earth (La Terre est un être vivant : Lhypothèse Gaïa) est publié en 1979. » D'un point de vue philosophique, le modèle gaïen— que Jacques Grinevald nomme la Biosphère-Gaïa — s'apparente à une nouvelle philosophie des Lumières[20]. Il remarque que cette idée tend aujourd'hui à s'imposer parmi les géochimistes. La formation de la couche de surface est également une forte contrainte sur la vie océanique ; les propriétés de l'eau limitent la multiplication des espèces au-delà d'une certaine densité. Lovelock ; traduit de l'anglais par Paul Couturiau et Christel Rollinat. Seuls quelques spécialistes lui font alors bon accueil et Lovelock affronte Richard Dawkins, défenseur international de la théorie de l'évolution darwinienne. Dans la conférence de 1988, à San Diego, une définition de l'hypothèse est proposée[85] ; par ailleurs James Kirchner propose sa division épistémologique. Lovelock's Gaia theory was written in the 1970s, but by now has become one of the most iconic environmental and scientific hypotheses, and for that reason alone, it is worth a read. La Terre a donc fait preuve d'auto-régulation (self-regulation en anglais) et ce depuis ses débuts[127]. in 2000 a second open Scientists on Gaia Chapman Conference was held in Valencia, Spain. Hypothèse Gaïa: Miller, Frederic P., Vandome, Agnes F., McBrewster, John: Amazon.com.au: Books (…) On avait accumulé des tonnes de données sur tous les aspects imaginables des espèces vivantes, des parties les plus extérieures aux plus intérieures. Une position intermédiaire consiste à considérer la Terre comme un organisme auto-organisé, qui fonctionne de telle façon que le système conserve un équilibre favorable à l'apparition de la vie et de l'intelligence. WikiMatrix. 4 0 obj La biosphère tendrait à redevenir le domaine des organismes microbiens et unicellulaires, dénués de complexité. Andrew Watson et Tim Lenton ont montré le maintien d'une composition chimique stable dans le mélange atmosphérique, et notamment le rôle joué par le phosphore[17]. Dans le même temps, j'insiste sur le fait que la théorie Gaïa elle-même est véritablement de la science et non une simple métaphore. Le modèle gaïen qu'il propose pour la planète se compose de différentes couches en interaction : la lithosphère, noyau de roche et d'eau ; l'atmosphère, enveloppe gazeuse constituant l'air ; la biosphère constituée par la vie ; la technosphère résultant de l'activité humaine et enfin la noosphère ou sphère de la pensée. Gaïa répond ainsi à toutes les propriétés inhérentes à la définition d'un système. Mais s'ils sont inquiets, c'est pour le bien de l'humanité » explique Lovelock qui vilipende souvent dans ses écrits les mouvements écologistes, accusés de perpétuer un anthropocentrisme naïf[111],[112]. Son premier article Life Detection by Atmospheric Analysis, avec D. R. Hitchcock, paraît en 1967 dans la revue de Carl Sagan, Icarus[63]. Le cœur de l'hypothèse de Lovelock est que la biomasse modifie les conditions de vie de la planète dans un sens qui les rapproche de ses propres besoins, rendant ainsi la planète plus « hospitalière ». Le groupe The Disco Biscuits de Philadelphie mentionne Gaïa plusieurs fois dans sa chanson Jigsaw Earth de leur album de 2002 Senor Boombox. En réalité, Lovelock démontre que pour l'essentiel la vie prospère entre 25 et 35 °C. Le jeu RPG Final fantasy VII de Yoshinori Kitase (1997) fait aussi référence à l'hypothèse Gaïa. Plusieurs biologistes accepteraient le type d'homéostasie du monde virtuel Daisyworld, mais ne considèreraient pas la biosphère comme ayant les caractéristiques d'un véritable organisme. »[39],[132] Nevertheless, the Gaia hypothesis continues to attract criticism, and today some scientists consider it to be only weakly supported by, or at odds with, the available evidence. J'utilise le terme « vivant » comme un ingénieur disant qu'un système mécanique est vivant, pour distinguer son comportement lorsqu'il est mis en marche ou arrêté, ou au point mort » explique son créateur[24]. Description: 183 pages : illustrations ; 24 cm: Series Title: Esprit et la matière. La littérature relative à l'hypothèse Gaïa n'a pas encore été entièrement traduite en français. La métaphore d'une Terre autorégulée peut conduire à des dérives religieuses, voire à la naïveté scientifique, notamment à propos de la question du nucléaire civil duquel Lovelock est partisan[101]. Il considère en effet la nature humaine comme étant « schizoïde », à l'instar du duo Dr Jekyll et M. Hyde de Stevenson. Le modèle de Lovelock s'enracine précisément dans la systémique, théorie elle-même née de la cybernétique de Wiener et exposée notamment par Joël de Rosnay dans Le Macroscope[note 5]. La France développe par ailleurs les premiers réacteurs à fission de génération III (ou EPR) : « Le cas de la France est exemplaire : le nucléaire subvient à une partie importante de ses besoins énergétiques. L'hypothèse Gaïa relie cette notion d'« hospitalité » à l'homéostasie. Le modèle Gaïa s'oppose radicalement aux courants écologistes politiques actuels : « Les militants écologistes, les Églises, les politiciens et les scientifiques s'inquiètent tous des dégâts causés à l'environnement. <>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>><>>>] »[99] Le modèle de Lovelock est heuristique car il appelle à une fusion des disciplines, jusqu'alors cloisonnées (la biologie d'un côté, la géologie de l'autre) et à l'annexion également d'autres sciences plus nouvelles comme la génétique ou l'écologie, et même la politique[100]. Il développe ainsi un concept mixte, celui d'éco-évolution, qui définit le vivant comme une propriété émergente de l'écosystème ; alors que chaque espèce poursuit son intérêt propre, la combinaison de leurs actions tend à contrebalancer les effets du changement environnemental[33]. Flannery se réfère, dès le premier chapitre, « Les outils de Gaïa », à l'hypothèse de Lovelock et conclut comme lui que le danger pour la civilisation est sous-estimé, notamment par le GIEC. WikiMatrix. Lovelock's books and articles propose three main arguments for Gaia: (1) that Earth is an extremely favourable habitat for life; (2) that life has greatly altered the planetary environment, including the chemical composition of the atmosphere and the sea; and (3) that Earth's environment has remained fairly stable over geological time. Nous sommes partie intégrante de cette Terre et ne pouvons donc pas envisager nos problèmes séparément. Évoqué par le médecin français Claude Bernard[56], le concept biologique d'« homéostasie », forgé par Walter Cannon (1871-1945), puis précisé par W. Ross Ashby, à partir de deux mots grecs : stasis (« état », « position ») et homoios (« égal », « semblable à »), définit la stabilisation des états qui permettent les processus biologiques de la vie. During the time, 3.2 × 10 9 years, that life has been present on Earth, the physical and chemical conditions of most of the planetary surface have never varied from those most favourable for life.

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