» Les dirigeants communistes se résolvent à soutenir le candidat socialiste, ne pouvant pas vraiment faire autrement, risquant soit de ne pas être suivis dans le cas contraire, soit d'être accusés de faciliter la victoire de la droite. Il n'y a qu'en Lozère, en Corse-du-Sud et en Haute-Corse que le parti résiste ou gagne du terrain sur le PS. Le combat électoral parisien entre les deux composantes de la droite est féroce et éclipse les autres élections municipales qui voient une progression de la gauche. »[115]. Stanford Libraries' official online search tool for books, media, journals, databases, government documents and more. et de certaines des principales entreprises industrielles (Thomson, Rhône-Poulenc, Pechiney, Saint-Gobain, Usinor, Compagnie générale des eaux, Matra). Les sondages de la présidentielle de 1981 sont confrontés à de nouvelles difficultés par rapport aux élections présidentielles précédentes : François Mitterrand semble hésiter à se présenter jusqu’à l'automne 1980, alors qu'un sondage indique que 63 % des sympathisants socialistes préfèrent une candidature Rocard. Le président souhaite avant toute chose éviter la moindre manifestation d'agressivité dans les relations internationales et travailler à préserver la paix. À l'extrême gauche, Arlette Laguiller, employée de banque, se présente pour la deuxième fois au nom de Lutte ouvrière, qui s'est fait remarquer dans les régions les plus durement touchées par la crise en participant à plusieurs conflits sociaux. » Son refus d'appeler ses partisans à soutenir Valéry Giscard d'Estaing pour le second tour lui vaut d'être accusé, par les partisans du président sortant, de faciliter l'élection du candidat socialiste en ne se prononçant qu'à titre personnel de cette façon ambiguë, mais peu étonnante compte tenu de ses précédentes attaques contre le chef de l'État[153]. L'année suivante, l'Union de la gauche, stratégie poursuivie par Mitterrand depuis le début des années 1960, se concrétise avec l'adoption d'un programme commun de gouvernement par le Parti socialiste, le Parti communiste français, et le Mouvement des radicaux de gauche, portant notamment sur les nationalisations, la réduction du temps de travail et le désarmement nucléaire[27]. Pour autant, les attaques contre le PS continuent. Le directeur de campagne de François Mitterrand est le député Paul Quilès. "NANTERRE : 25 % d'étrangers" par FRANÇOIS ROLLIN. Mais c'est la candidature du président du RPR Jacques Chirac qui est la plus attendue. Valéry Giscard d'Estaing lance un appel à « Madame la France »[171]. En février 1979, Georges Marchais déclare que le bilan des pays du Bloc de l'Est est « globalement positif », et en janvier 1980, il soutient officiellement l'invasion soviétique de l'Afghanistan, autant d'interventions qui susciteront de vives polémiques et se révèleront désastreuses pour l'image du parti[33]. Du fait de la division de la majorité présidentielle, le PS connait une baisse dans le Limousin, le Massif central, le Nord-Est et dans le Nord-Pas-de-Calais[197]. Rupture de l'Union de la gauche oblige, les communistes présentent leur propre candidat à l'élection présidentielle, ce qu'ils n'avaient plus fait depuis la campagne de Jacques Duclos, qui était arrivé en tête de la gauche en 1969, avec 21,27 % des voix. Imprimer l'article. Néanmoins, après les élections, quatre communistes (Charles Fiterman, Anicet Le Pors, Jack Ralite, Marcel Rigout) obtiennent des ministères (de second ordre) dans le deuxième gouvernement Mauroy, qui voit aussi entrer Robert Badinter à la Justice. La période de forte croissance économique des Trente Glorieuses s'achève avec les conséquences du choc pétrolier de 1973 provoqué par la guerre du Kippour. Sans oublier que le Parti communiste français bénéficie d'un soutien financier de la part du PCUS, estimé à deux millions de dollars par an du temps de Brejnev[30]. Le résultat de Mitterrand n'est pas comparable à celui qu'il a réalisé sept ans plus tôt, en l'absence d'une union de la gauche[149]. Il explique que François Mitterrand représente le courant socialiste qui compte sur l'État pour transformer la société, alors que lui se réclame du courant socialiste davantage méfiant vis-à-vis de la bureaucratie, partisan de la décentralisation et d'une limitation du rôle de l'État. Si Jacques Chirac, y compris dans ses mémoires, nia tout accord de ce type[162], Édith Cresson[163], Roselyne Bachelot[164] et plusieurs journalistes ont confirmé ce qui est appelé comme une trahison[165]. En 1976, Valéry Giscard d'Estaing formule son projet politique dans un livre intitulé Démocratie française, une première pour un président de la République en exercice. Michel Rocard se déclare dès le premier jour d'ouverture des candidatures, le 19 octobre[134]. Scopri 1981-2006 Mitterrand di : spedizione gratuita per i clienti Prime e per ordini a partire da 29€ spediti da Amazon. Tournant libéral et second choc pétrolier, De l'alliance Giscard-Chirac à la création du RPR et de l'UDF, De la bataille de Paris à l'appel de Cochin, Du succès de la stratégie mitterrandienne à la rupture de l'Union de la gauche, De la déception de 1978 aux grandes manœuvres du PS, « aucune conversation […] entre les deux tours », « Après le coup de force du maire giscardien de Saint-Maur, « pour riposter au racisme du pouvoir giscardien, exprimer leur solidarité avec le maire de Vitry, exiger le relogement des travailleurs maliens à Saint-Maur dans des conditions décentes », « contre le coup de force du maire raciste giscardien de Saint-Maur », « exigeant une répartition équitable des populations immigrées », « afin d'examiner concrètement les modalités de retour, dans des conditions décentes, des travailleurs maliens à Saint-Maur, et le devenir du foyer de Vitry appartenant à l'office H.L.M. Francia: elezioni presidenziali - Confronto Giscard D'Estaing / Mitterrand Jusqu'à l'élection présidentielle, le RPR maintient une ligne hostile vis-à-vis du président sans pour autant se désolidariser complètement de l'action de son gouvernement. Une manifestation a en effet été organisée devant le domicile d'une famille marocaine accusée de vendre de la drogue à des enfants[82]. The Communist leaders were very disappointed by the result of their candidate, Georges Marchais, in the presidential election, and very worried by the legislative elections. Il prétend se situer dans la logique gaulliste du candidat qui s'adresse directement aux Français sans passer par l'investiture d'un parti. Certains dirigeants socialistes vont jusqu'à évoquer la Révolution française, tel Paul Quilès, qui déclare, en octobre 1981, lors du congrès de Valence : « Il ne faut pas non plus dire : « Des têtes vont tomber », comme Robespierre à la Convention, mais il faut dire lesquelles et le dire rapidement. Le 10 mars, il répond aux accusations en déclarant que le montant des pierres précieuses reçues entre 1973 et 1975, estimé à 114 997 francs, a été intégralement remis à des organisations caritatives comme la Croix-Rouge centrafricaine. Jouant sur l'image de simplicité et de proximité malgré sa fonction, il se qualifie de « citoyen-candidat ». Giscard d'Estaing essaie non sans mal de rallier les voix des gaullistes et le soutien du RPR, plus généralement de ceux qui sont contre la gauche. On peut l’éliminer complètement », « si la gauche l'emporte, on verra les chars soviétiques, Visiblement, de nombreux électeurs anciennement communistes ont été rebutés par une campagne excessive et les positions anti-unitaires, pro-soviétiques ou anti-immigrés d'un PCF qui n'a pas su s'adapter aux évolutions de la société moderne, les 3,88 % d'écologistes sont réputés s'orienter plutôt vers Mitterrand (, « Vous étiez imbattable. Dans ma conscience profonde, qui rejoint celle des églises, l'Église catholique, les églises réformées, la religion juive, la totalité des grandes associations humanitaires, internationales et nationales, dans ma conscience, dans le for de ma conscience, je suis contre la peine de mort. Le report de ses voix sera indispensable à un candidat-président qu'il n'a cessé de critiquer[150]. Les attaques contre le leader socialiste se poursuivent jusqu'à la fin de la campagne, et le candidat communiste ne dit rien sur un éventuel désistement au second tour[97],[98],[99]. La surprise est d'autant plus grande que L'Express des 8-14 novembre a publié un sondage Louis Harris-France montrant un écart de six points entre Mitterrand et Rocard au premier tour et de huit points au second tour : Rocard rivalisait ainsi avec Giscard (49-51 %) alors que Mitterrand était donné loin derrière le président sortant (59-41 %)[137]. La revendication incessante, via le quotidien du parti L'Humanité, de ministères communistes a sans doute été davantage de nature à gêner François Mitterrand à cause de son effet repoussoir pour les électeurs indécis[166]. En 1981, les écologistes, qui sont l'agrégation de courants aux traditions différentes, ne sont officiellement ni de droite ni de gauche. La campagne de … Il ne cesse de parler de la nécessité de « parler plus vrai ». Le 1er janvier 1981, c'est au tour de la Grèce. Son plan, préparé en concertation avec les organisations syndicales, comprend des mesures de rigueur budgétaire, avec entre autres l'augmentation des impôts et l'instauration de nouvelles taxes comme l'impôt-sécheresse ou la vignette automobile. Ce n'est que rétrospectivement que la question du financement de cette campagne a suscité un début de polémique, au moment du décès du président du Gabon Omar Bongo, qui réanime une rancune inextinguible au sein de la droite, Valéry Giscard d'Estaing affirmant avoir découvert lors de la campagne de l'élection présidentielle de 1981 que le chef d'État africain alimentait la trésorerie du candidat Jacques Chirac[124]. La qualité des relations entre les deux principaux partis de l'Union de la gauche est alors fortement tributaire du contexte international. Même chez les classes populaires, il semble minoritaire. François Mitterrand [fʁɑswa mitɛʁɑ][n 1] Écouter, né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à Paris (7e arrondissement), est un homme d'État français, président de la République du 21 mai 1981 au 17 mai 1995. Toutefois, ce programme ne sera vraiment mis en avant qu'après l'élection, et est éclipsé, durant la campagne par le simple slogan politique « Changer la vie »[103]. Entre les candidats, c'est à qui fera la meilleure promesse, qu'ils n'hésitent pas à chiffrer. Tandis que le PS progresse, le PCF stagne et dès 1977, lors de la rupture de l'Union, il craint de devenir une force d'appoint[28]. D'un point de vue plus strictement politique, la bipolarisation induite par les institutions de la Ve République impliquait obligatoirement une alternance tôt ou tard. Pour Emmanuel Todd, cet effondrement du PC ne peut s'expliquer sans mettre en avant la fin des Trente Glorieuses et la désindustrialisation qui a commencé à partir de 1975[199]. Georges Marchais continue par la suite à dénoncer des « convergences », selon lui, entre le PS et l'Élysée. Michel d'Ornano, ministre de l'Industrie, se porte candidat, adoubé par le Président. Raymond Barre, nommé à la tête du gouvernement en 1976, n'a pas d'attaches politiques marquées et exprime une stricte loyauté envers le Président, ce qui l'aide à devenir l'un des Premiers ministres les plus endurants puisqu'il ne quitte sa fonction qu'au terme du septennat de Valéry Giscard d'Estaing en 1981[19]. Jusqu’à la fin de l’année 1980, il bénéficie cependant d'une cote d’opinions favorables élevée et est longtemps donné réélu par les sondages. Ce scrutin est marqué par des affrontements virulents au sein de la majorité et de l’opposition. »[157],[158],[159]. 10 mai 1981 : élection de François Mitterrand - L'élection marque en France le retour de la gauche au pouvoir après une éclipse d'un quart de siècle. Depuis le congrès du Parti socialiste à Metz d'avril 1979, Michel Rocard a manifesté son désir d'être candidat à la prochaine élection présidentielle, tout en concédant qu'il se retirerait si François Mitterrand était lui-même candidat. Sous l'effet de l'afflux de capitaux, le franc suisse atteint des niveaux records, et la CFDT accuse le patronat de sabotage économique. Le Premier ministre Raymond Barre n'obtiendrait lui que 12 % au premier tour et 34 % au second, face à Mitterrand, selon Public S.A, qui teste pour la première fois cette hypothèse, ce qui montre forte impopularité de la politique de rigueur découlant des « plans Barre »[141]. Scopri Mai 1981, Mitterrand président : Les médias et l'élection présidentielle di Collectif: spedizione gratuita per i clienti Prime e per ordini a partire da 29€ spediti da Amazon. Ensuite, en prenant le contrôle du Parti socialiste, au cours du congrès d'Épinay en 1971, en s'appuyant à la fois sur l'aile droite (motion Mauroy/Gaston Defferre) et l'aile gauche (motion Chevènement) du parti. Cependant, l'éventuelle participation à un éventuel gouvernement socialiste reste une antienne jusqu'à la veille du scrutin. 16 marzo 1981, il candidato del Partito Socialista per la presidenza della repubblica francese, François Mitterrand è in televisione, ospite della seguita trasmissione “Cartes sur table sul canale Antenne 2”.Si discute di diverse cose: del programma, della campagna elettorale, di proposte per il futuro della Francia. Le 10 mai, en fin d'après-midi, si des chiffres circulant dans les rédactions des journaux et aux sièges des partis donnent dès 18 h 30 le candidat socialiste gagnant, l'incertitude est en revanche totale dans la population. Le suspense prend fin à 20 heures, lorsque les radios et la télévision annoncent officiellement le résultat : François Mitterrand remporte ce second tour et devient le quatrième président de la Ve République (et le premier de gauche)[187]. Le surlendemain, Georges Marchais annonce une réforme fiscale avec un impôt sur la fortune, un prélèvement sur les hauts salaires (au-delà de 40 000 francs) et la suppression du versement des dividendes[95]. Néanmoins, son résultat (18,00 %), supérieur à ce que laissaient envisager les sondages d'intentions de vote, est plus qu'honorable, d'autant plus qu'en cumulant les voix de Marie-France Garaud (1,33 %) et Michel Debré (1,66 %) la droite gaulliste atteint 20,99 %. Le taux d'abstention (14,13 %) a été faible : par rapport au premier tour, 1 733 470 électeurs supplémentaires se sont déplacés. Néanmoins, la rupture est consommée le 25 août 1976, lorsque Jacques Chirac remet sa démission, déclarant ne pas avoir les moyens nécessaires pour assumer ses fonctions. Des intellectuels, tels qu'Alain Badiou, qui est alors militant de l'Union des communistes de France marxiste-léniniste, accusent le PCF de racisme[87]. Cette position suscite une vive polémique dans la classe politique française. À cette question plusieurs fois renouvelée, François Mitterrand se contente de réponses évasives quand il ne renvoie pas la balle aux communistes en déclarant que cela dépendra de leur comportement[91]. Néanmoins, les critiques sur l'affaire, comme, plus globalement, sur son bilan, le poursuivent jusqu'à la fin de la campagne[128]. Le 24 décembre 1976, Jean de Broglie, ancien négociateur des accords d'Évian et ancien secrétaire d'État, est abattu dans une rue de Paris. Dans un premier temps, François Mitterrand hésite à participer à un tel débat[170]. - Uomo politico francese (Jarnac, Charente, 1916 - Parigi 1996). The two right-wing parliamentary parties lost the half of their seats too. Dans le même temps, lors de l’élection présidentielle américaine, Ronald Reagan l’emporte avant tout par rejet du président sortant, Jimmy Carter : un sondage post-élection New York Times-CBS montre que les qualités ou les idées de Reagan n'ont été citées que par un nombre réduit de ses électeurs[138]. Les socialistes, a contrario, estiment nécessaire de limiter les ambitions en temps de crise, et souhaitent élargir leur électorat vers le centre. Il fait référence aux valeurs gaulliennes et présente dix propositions thématiques phares qui deviennent la trame de ses discours : préserver les libertés ; garantir la sécurité intérieure et extérieure ; défendre la paix et la place de la France dans le monde ; assurer l'emploi ; améliorer la formation et accroître la recherche scientifique ; développer une industrie compétitive ; développer l'agriculture ; réduire les inégalités excessives ; continuer à rénover la vie républicaine ; simplifier et alléger la vie quotidienne des Français. Comme en 1974 et avec les mêmes protagonistes, un débat télévisé est organisé entre les deux candidats du second tour le 5 mai. Mai 1981, Mitterrand président : Les médias et l'élection présidentielle on Amazon.com.au. (emphas i s added) The Department's records indicate Mr. Brickley actual 1 y formed a ballot question committee, known as Citizens For An Improved Ballot, on March 11, 1981. Le salariat a progressé et la France s'est urbanisée. Jean-Jérôme Bertolus et Frédérique Bredin. C'est un programme économique très libéral que propose donc le candidat du RPR[119]. Georges Marchais a rechigné sur le principe de désistement au second tour au profit du candidat de gauche le mieux placé, moquant la « discipline républicaine » prônée par François Mitterrand. Le ministre de l'Éducation René Haby, qui promulgue en 1975 une loi instaurant le collège unique, a des projets ambitieux, mais devant l'opposition des syndicats, toute velléité réformatrice du système scolaire est abandonnée à partir de 1978[14]. À l'issue de cette confrontation, selon l'institut de sondages Sofres, la comparaison entre les points forts et les points faibles des deux candidats est plutôt favorable au président sortant[181],[182]. Georges Marchais obtient un score semblable à celui par le PC lors des législatives en 1936, et avait perdu environ 1 416 000 voix par rapport à 1978[201]. La révision de 1962, qui institue l’élection du Président de la République au suffrage universel, ... mais fut élu Président de la République en 1981 et facilement réélu en 1988. Sur les problèmes de la crise et du chômage, il déclare : « Je m’engage à relancer la croissance pour créer des emplois nouveaux ». En 1981, François Mitterrand, alors maire de Château-Chinon obtient 77 % des voix à l'élection présidentielle. Ils finissent par trouver un accord, mais, le 3 août, revenant de ses vacances en Corse, Georges Marchais le rejette brusquement, ce qui lui vaudra, au cours d'une explication à la télévision sur les raisons de son revirement sous un prétexte accessoire, de lancer sa fameuse expression théâtrale : « J'ai dit à ma femme : Fais les valises, on rentre à Paris ! Au second tour, 80 % des catholiques réguliers ont voté en faveur de Valéry Giscard d'Estaing contre 20 % à François Mitterrand[203]. Les différences catégorielles entre l'électorat de Mitterrand et celui de Giscard d'Estaing ne sont pas très marquées. La Ligue communiste révolutionnaire, qui a été représentée en 1969 et 1974 par Alain Krivine, n'arrive pas non plus à franchir cette étape[66]. François Mitterrand, Président de la République française (1er mandat 1981-1988) élection présidentielle des 26 avril et 10 mai 1981 Le second tour organisé le 10 mai 1981 sonne comme la revanche de 1974. Envoyer l'article. Mai 1981, Mitterrand président: Les médias et l'élection présidentielle (Les médias et l'évènement) (French Edition) Marie-France Garaud, ancienne conseillère de Georges Pompidou puis de Jacques Chirac, présente également sa candidature en indépendante le 3 février 1981. On peut l’éliminer complètement », il promet la création de 1 500 000 emplois, dont 200 000 dans les services publics et 1 000 000 grâce à la réduction du temps de travail[96]. Quoi qu'il en soit, la question des ralliements du second tour est déterminante[152]. Le 3 mai, une grande « fête de la liberté » est organisée porte de Pantin à Paris. Le nouveau ministre de la Culture, Jack Lang, avait quant à lui dit que l'élection de Mitterrand était un « passage de l'ombre à la lumière »[214]. The formation of the Union for a New Majority appeared as a false reconciliation and so, had not convinced voters. Dernier des quatre « grands » candidats à entrer en piste, Valéry Giscard d'Estaing annonce officiellement sa candidature le 2 mars 1981, dans un discours radiotélévisé prononcé en début de soirée à l'Élysée, où il apparait déjà dans l'optique d'une campagne de second tour face à François Mitterrand, négligeant ainsi Jacques Chirac. Hassan Bouakra, membre du comité fédéral de Paris du parti, démissionne[88]. Les sondages de la première quinzaine de décembre 1980 montrent que l'« effet Coluche » vient parasiter le ralliement de Rocard à Mitterrand, qui se montre plus ferme qu'à la fin novembre. Transfuge du PSU qui a rejoint le PS en 1974, fils spirituel de Pierre Mendès France, il représente la Deuxième gauche, défavorable à une présence trop forte de l'État et de la bureaucratie dans l'économie, favorable à la décentralisation et à l'autogestion. Entre les deux tours, la campagne prend un tour bien plus agressif. Contrairement à 1974, les deux journalistes peuvent intervenir dans le débat[175]. Il propose également un ensemble de réformes fiscales pour améliorer la justice sociale, notamment un impôt sur les grandes fortunes François Mitterrand, Self: Echtzeit. Il met également en garde contre Mitterrand, indiquant que la bureaucratie, l'étatisme et la fiscalité s'alourdiront et déclare que les socialistes devront dissoudre l'assemblée pour gouverner, avec un risque de blocage (la cohabitation ne fut pas encore théorisée)[172]. Au cours du même congrès, Le PS adopte un manifeste dessinant un programme de gouvernement en 110 propositions. « Si Mitterrand est élu à la tête de l'État, il ferait la même politique de droite que Valéry Giscard d'Estaing »[55], déclare Georges Marchais le 13 septembre 1980, à la Fête de l'Humanité, un mois avant d'être désigné candidat. On peut néanmoins noter que, en moyenne, l'électeur de gauche est légèrement plus masculin, jeune et salarié que l'électeur moyen de droite[195]. La première impression d'un climat d'intolérance antisémite demeure néanmoins, d'autant plus que le Premier ministre a employé une phrase très maladroite lorsqu'il s'est exprimé au sujet de l'attentat, déplorant la mort de « Français innocents », semblant implicitement signifier que les juifs tués ne l'étaient pas[38]. Lors du congrès extraordinaire du MRG le 28 mars 1981, Michel Crépeau prétend défendre la « gauche réaliste ». Sa position de parti hégémonique de la gauche est ainsi confirmée. Est-ce que vous croyez que quatre millions et demi d'électeurs qui, dans des conditions difficiles, face à la campagne dont j'ai fait l'objet, ont voté pour ma candidature, me pardonneraient la moindre capitulation ? L'inflation reprend de plus belle, la production industrielle baisse, la croissance est faible et le déficit commercial a quintuplé, en grande partie à cause de la facture pétrolière qui a plus que doublé. Des questions sur l'affaire des diamants ne tardent pas à lui être posées. Il s'entoure d'une nouvelle équipe, comprenant notamment Alain Juppé et Jean Tiberi. Il peut ainsi faire entrer dans la campagne des thèmes tels que l'énergie nucléaire et la pollution (l'Amoco Cadiz s'est échoué sur les côtes bretonnes trois ans plus tôt)[69]. Get this from a library! Elles aboutissent à la création le 1er février 1978 de l'Union pour la démocratie française (UDF), coalition qui reprend le titre de l'ouvrage de Valéry Giscard d'Estaing et devient un véritable parti politique à structure fédérale après les élections législatives de cette année-là[20]. Début avril, Valéry Giscard d'Estaing publie un livre, État de la France, dans lequel son bilan est présenté sous un jour favorable. Le plus souvent, le vote de droite n'est pas un vote d'adhésion au programme, mais un vote de rejet de la gauche[23]. Selon Michel Slitinsky, historien , ancien résistant et enfant de déportés à l'origine de la découverte des documents, le journaliste Nicolas Brimo, auteur de l'article et proche de Mitterrand, aurait pris connaissance de cette histoire dès mars 1981, et a assumé le timing électoral de la révélation, estimant qu'elle pouvait « déplacer 200 000 voix juives et 50 000 voix de pieds-noirs »[184]. Le président sortant, dont le bilan est jugé négatif et positif par un nombre équivalent de sondés, l'emporterait avec 60 % des suffrages contre Mitterrand d’après une enquête réalisée du 13 au 15 novembre par Louis Harris, juste après l'abandon de Rocard et la pétition en faveur de Coluche[139]. He was 3 times mentioned, then injured and imprisoned but he escaped in December 1941 during his transfer to another war camp. À tous je dois et l'honneur et la charge des responsabilités qui désormais m'incombent. Le premier sent qu'il peut perdre, le second qu'il peut gagner. Jusqu'à la fin de la campagne du premier tour, il veut convaincre les Français qu'il est un homme neuf comparé à Mitterrand et Giscard, et qu'il est le seul à pouvoir proposer le changement en dehors du choix « risqué » de la gauche[125].

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